Fiche Technique
Pays | France |
Année de production | 2011 |
Durée | 02:11 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | Jalil Lespert, Marion Laine, Olivier Adam d'après son livre éponyme |
Image | Josée Deshaies |
Montage | |
Musique | David François Moreau, DJ Phone |
Son | Miguel Rejas |
Interprète(s) | Benoît Magimel, Isabelle Carré, Antoine Duléry, Ramzy Bedia, Bouli Lanners, Marie-Ange Casta, Lubna Azabal, Audrey Tautou |
Production | |
Décor | Alain Guffroy |
Version |
Réalisateur
Jalil Lespert
Né en 1976 à Paris. Adolescent, Jalil Lespert accompagne son père Jean, comédien de théâtre, à un casting : l'un et l'autre sont finalement engagés, car le réalisateur Laurent Cantet recherche deux acteurs pour interpréter un père et son fils dans son court-métrage Jeux de plage (1995). Laissant de côté les études de droit qu'il avait entamées pour faire plaisir à sa mère juriste, Lespert décroche en 1999 son premier rôle dans un long métrage (Nos vies heureuses de Jacques Maillot), et reçoit un prix d'interprétation à Clermont-Ferrand pour ses prestations dans deux courts, dont l'un est signé Pierre-Erwan Guillaume, un cinéaste qu'il retrouvera en 2004 pour L' Ennemi naturel. En 2000, c'est encore grâce à Laurent Cantet que Jalil Lespert accède à la notoriété avec Ressources humaines, premier long métrage du cinéaste. Seul acteur professionnel de la distribution, il livre une performance intense qui lui vaudra le César du Meilleur espoir masculin. Sort quelques semaines après, Un dérangement considérable. Devenu l'un des acteurs les plus en vue de sa génération, Jalil Lespert enchaîne les tournages, en affichant une prédilection pour les rôles de composition. Sensuel jardinier dans le Sade de Benoît Jacquot, paumé obsédé par le culturisme dans Vivre me tue de Sinapi, l'acteur d'origine franco-kabyle incarne un émigré Italien fuyant le régime fasciste dans Bella Ciao. Le maître Alain Resnais lui confie en 2003 un personnage de gigolo -dont le modèle est l'acteur Charlie Chase-, dans son opérette Pas sur la bouche, puis Lespert interprète un journaliste inspiré par Georges-Marc Benamou dans Le Promeneur du Champ de Mars de Robert Guédiguian, récit des dernières années de la vie de François Mitterrand. Devant la caméra du jeune cinéaste Mabrouk el Mechri, il incarne un ex-boxeur remontant sur le ring, pour égayer les derniers jours de son père. C'est l'occasion pour lui de donner la réplique à Jean-Pierre Cassel et Léa Drucker.