Retour

Hommage à Costa-Gavras

Le Couperet

Retour

Hommage à Costa-Gavras

Le Couperet

Bruno Davert aurait tout pour être heureux s'il n'était au chômage. Ni sa femme, ni ses deux grands enfants, ni sa belle maison ne peuvent lui faire oublier la perte de son emploi après la délocalisation de son ancienne entreprise, il y a déjà trois ans. Les places sont chères dans l'industrie du papier : cet ingénieur, pourtant confiant en ses capacités, s'en rend compte tous les jours en accumulant les échecs. Pour ne pas rester sur la touche, Bruno décide de se créer lui-même du travail et échafaude un plan : abattre un ancien concurrent ainsi que les chômeurs susceptibles d'être engagés à cette place vacante…
31 octobre 2012, 21:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production2005
Durée03:22
Catégorie(s)Fiction
ScénarioCosta-Gavras, Jean-Claude Grumberg d'après le roman de Donald Westlake
ImagePatrick Blossier
MontageYannick Kergoat
MusiqueArmand Amar
SonNicolas Naegelen
Interprète(s)José Garcia, Karin Viard, Geordy Monfils, Christa Theret, Ulrich Tukur, Olivier Gourmet, Yvon Back
Production
Décor
Version

Réalisateur

Réalisateur Costa-Gavras

Costa-Gavras

Né en 1933 à Athènes, en Grèce, Costa-Gavras s'installe à Paris en 1951. Il suit des études de lettres à la Sorbonne avant d'intégrer l'IDHEC. Il travaille en tant qu'assistant réalisateur auprès de René Clair, René Clément, Henri Verneuil, Jacques Demy, Marcel Ophüls, Jean Giono et Jean Becker. Il réalise son premier film Compartiment tueurs en 1965. Après Un homme de trop (1967), il triomphe avec Z en 1969 qui remporte deux prix à Cannes, deux Oscars et ouvre une trilogie politique avec L'Aveu (1971) et État de siège (1973). Thrillers politiques parfaitement huilés (Missing qui lui vaut une Palme d'Or au festival de Cannes 1981 et Oscar du meilleur scénario) ou drames illustrant la violation des droits de l'homme (Hanna K., 1983), la grande majorité des films de Costa-Gavras sont inspirés de faits réels qui mettent en scène des individus broyés par l'Histoire. Il s'essaye à un registre plus intimiste dans Clair de femme (1979) et Conseil de famille (1985). Depuis 2007, il est Président de la Cinémathèque Française. Au début des années 80, il s'éloigne des plateaux à cause de ses fonctions à la Cinémathèque française. Mais il revient en force aux États-Unis où il signe La Main droite du diable (1987) et Music Box (1989). En dehors de La Petite Apocalypse (1992) et Mad City (1996), Costa-Gavras reste relativement absent du grand écran dans les années 90. En 2002, il réalise Amen qui connaît un grand succès. En mars 2005, sort sur les écrans Le Couperet avec José Garcia et Karin Viard, puis en 2009 Éden à l'ouest et Le Capital (2012).

2023. Costa-Gavras est né à Loutra Heraias en Grèce le 13 février 1933. A l’âge de 22 ans il quitte la Grèce pour venir étudier à Paris en tant que migrant économique. Il intègre l’université de la Sorbonne avant d’être admis à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC). Son diplôme en poche, il travailla en tant qu’assistant réalisateur auprès de grands réalisateurs tels que René Clair, René Clément, Henri Verneuil, Jacques Demy, Marcel Ophuls, Jean Giono et Jean Becker. En 1965 il réalise son premier long-métrage, Compartiment Tueurs. Ses films suivants remporteront un vif succès : Z fût ainsi couronné de deux Oscars en 1969, deux prix au Festival de Cannes et des douzaines d’autres. A travers ses films politiques, Costa-Gavras s’est attaqué aux questions brûlantes de l’époque en travaillant entre la France et les Etats-Unis. Il a réalisé 20 films, dont Un homme de trop, Section Spéciale, Porté Disparu (Palme d’Or et Prix d’interprétation masculine pour Jack Lemmon au Festival de Cannes 1982), Hanna K, La main droite du diable, L’Aveu, État de siège, Clair de Femme, Conseil de Famille, La petite apocalypse, Mad City, Music Box, Amen, Le Couperet, Eden à l’Ouest, Le capital… Costa-Gavras est marié à Michèle Ray depuis 1968. Ils ont eu ensemble trois enfants : Alexandre, producteur, Julie et Romain, réalisateurs. En 2018, Costa-Gavras publie son autobiographie « Va ou il est impossible d’aller ». Depuis 2007, il est président de la Cinémathèque Française.