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Rétrospective Luis Buñuel

On a volé un tram

A l'issue d'une fête paroissiale, deux employés de la Compagnie municipale des tramways de Mexico ne pouvant se résigner à abandonner leur véhicule, le numéro 133, qui doit partir à la ferraille, décident de faire une ultime promenade à son bord. Les deux compères s'infiltrent sur les voies libres du circuit urbain et prennent en charge toutes sorte de passagers pour le moins étonnés.
Une folle équipée qui prend parfois des teintes surréalistes mais qui dans l'ensemble fonctionne comme un documentaire sur la vie des modestes gens de la capitale mexicaine.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

Pays :Mexique
Année de production :1953
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Mauricio de la Serna, José Revueltas, Luis Buñuel d'après la nouvelle de Mauricio de la Serna
Image :Raul Martinez Solares
Montage :Jorge Bustos
Musique :Luis Hernandez Breton
Son :José de Pérez, Rafael Ruis Esparza
Interprète(s) :Lilia Prado, Carlos Navarro, Fernando Soto, Augustin Isunza, Miguel Manzno; Guillermo Bravo Sosa, Felipe Montoyo, José Pidal
Décor :Edward Fitzgerald
Version :

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Buñuel Luis

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.