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Rétrospective Luis Buñuel

La Fièvre monte à El Pao

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Rétrospective Luis Buñuel

La Fièvre monte à El Pao

Sur la petite île-pénitencier d’Ojeda, au large des côtes américaines, le gouverneur Mariano Vargas est assassiné par un opposant au régime lors de son discours à El Pao, capitale de l’île. C’est Ramón Vasquez, son assistant aux idées progressistes et amant de la femme du défunt, qui le remplace temporairement. La dictature envoie alors une équipe afin de s’assurer de la bonne application des règles par Vasquez. Le jeune idéaliste ne tarde pas à trouver en la personne d’Alejandro Gual, directeur de l’équipe d’inspection, un rempart de taille à ses aspirations politiques et amoureuses.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysFrance/Mexique
Année de production1959
Durée02:17
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Luis Alcoriza, Louis Sapin, Charles Dorat, Henri Castillou d'après le roman d'Henri Castillou
ImageGabriel Figueroa
MontageJames Cuenet, Rafael Lopez Ceballos
MusiquePaul Misraki
SonWilliam-Robert Sivel
Interprète(s)Gérard Philipe, Maria Felix, Jean Servais, Miguel Angel Ferriz, Raul Dantès, Domingo Soler, Victor Junco, Roberto Cañedo
Production
DécorJorge Fernandez
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.