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Rétrospective Luis Buñuel

La Mort en ce jardin

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Rétrospective Luis Buñuel

La Mort en ce jardin

Un aventurier, Chark, arrive dans un petit village en pleine effervescence. Les chercheurs de diamants viennent d'être dépossédés de leurs placers par le gouvernement et sont sur le point d'attaquer la petite garnison locale. Accusé de vol, Chark est arrêté, mais profite de la révolte qui éclate pour s'évader. Il fuit en compagnie de l'un des meneurs, de la fille de celui-ci, d'une prostituée et d'un prêtre. Bientôt, tous se retrouvent mourant de faim dans la forêt...

Luis Buñuel a réalisé en décors naturels ce film qui se déroule dans la jungle amazonienne. Aventure menée de main de maître, on y retrouve des thèmes chers au réalisateur : la violence, la foi et le sentiment de la fatalité.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysFrance/Mexique
Année de production1956
Durée02:24
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Luis Alcoriza, Raymond Queneau, d'après le roman de José-André Lacour
ImageJorge Stahl Jr.
MontageMarguerite Renoir
MusiquePaul Misraki
SonJosé de Pérez, Galdino Samperio
Interprète(s)Georges Marchal, Simone Signoret, Charles Vanel, Michèle Girardon, Michel Piccoli, Tito Junco, Luis Aceves Castañeda
Production
DécorEdward Fitzgerald
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.