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Rétrospective Luis Buñuel

Le Journal d'une femme de chambre

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Rétrospective Luis Buñuel

Le Journal d'une femme de chambre

Célestine, femme de chambre de 32 ans originaire de Paris, prend ses fonctions au Prieuré, propriété d'une famille de notables normands composée de M. Rabour, vieil homme aux tendances fétichistes, Mme Monteil, sa fille aigrie et puritaine, et M. Monteil, son gendre sexuellement frustré, obsédé par les femmes et la chasse. Il y a également Joseph; l'homme à tout faire de la maison au tempérament violent et aux idées d'extrême droite. L'arrivée de Célestine, à l'intelligence et au sens de l'observation aiguisés, sème bientôt le trouble parmi ces habitants...
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysFrance/Italie
Année de production1964
Durée02:21
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Jean-Claude Carrière, d'après le roman d'Octave Mirbeau
ImageRoger Fellous
MontageLouisette Hautecœur
Musique
SonAntoine Petitjean, Robert Kambourakis
Interprète(s)Jeanne Moreau, Georges Géret, Daniel Ivernel, Françoise Lugagne, Michel Piccoli, Jean Ozenne
Production
DécorGeorges Wakhevitch
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.