Retour

Rétrospective Luis Buñuel

Cela s'appelle l'aurore

Sur l'île de beauté, un ouvrier tue son patron qu'il juge responsable de la mort de sa femme. Traqué, il se réfugie chez la maîtresse de son ami, le docteur Valério. Ce dernier, au mépris des conventions de sa classe, cache son ami et tente de le protéger mais en vain.
Une sombre intrigue ponctuée par des préoccupations typiquement buñueliennes.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

Pays :France/Italie
Année de production :1955
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Luis Buñuel, Jean Ferry d'après le roman d'Emmanuel Roblès
Image :Rober Le Febvre
Montage :Marguerite Renoir
Musique :Joseph Kosma
Son :Antoine Petitjean
Interprète(s) :Georges Marchal, Lucia Bosè, Gianni Esposito, Nelly Borgeaud, Henri Nassiet, Julien Bertheau, Jean-Jacques Delbo, Robert Le Fort, Gaston Modot, Simone Paris
Décor :Max Douy
Version :

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Buñuel Luis

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.