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Espagne : la guerre civile, hommage à Jaime Camino

La Guerre est finie

Diégo est l'un des responsables du Parti communiste espagnol exilé à Paris et chargé de missions en Espagne. Il revient d'un séjour qui l'a rendu assez pessimiste sur la situation. Entre réunion de responsables politiques et rencontre de jeunes révolutionnaires, l'étau se resserre autour de Diégo qui doit retourner en Espagne...
Resnais s'est toujours intéressé à la mémoire. Ici, elle agit de manière directe puisque la question posée à ces combattants clandestins contre la dictature de Franco est de savoir s'il faut reproduire le schéma des luttes passées qui menèrent à la défaite ou inventer de nouvelles formes correspondants aux changements du temps présent et à la vie réelle des personnages.
27 octobre 2008, 14:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :France/Suède
Année de production :1966
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Jorge Semprun
Image :Sacha Vierny
Montage :Eric Olner
Musique :Giovanni Fusco
Son :Antoine Bonfanti
Interprète(s) :Yves Montand, Ingrid Thulin, Geneviève Bujol, Jean Bouise, Jean Dasté, Anouk Ferjac, Michel Piccoli, Paul Crauchet, Bernard Fresson, Jean-Pierre Kerien, Dominique Rozan
Décor :Jacques Saulnier
Version :

Réalisateur

Réalisateur Resnais Alain

Resnais Alain

Né en 1922 à Vannes, Alain Resnais se nourrit très jeune de cinéma, de littérature, de bandes dessinées et de théâtre. Dès l'âge de treize ans, il réalise des petits films en 8 mm. Installé à Paris au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'inscrit à l'Idhec où il est reçu dans la première promotion. Il commence sa carrière dans le cinéma documentaire. Van Gogh (1948), Guernica (1950) ou Les Statues meurent aussi (1953), avec Chris Marker, sont salués par la critique. En 1955, il réalise Nuit et Brouillard (1956) puis deux autres films sur la Bibliothèque nationale et sur les usines Péchiney. Pour Hiroshima mon amour (1959), son premier long métrage qui lui vaut une renommée mondiale. Pour L'Année dernière à Marienbad (1961) il emprunte son sujet au romancier Alain Robbe-Grillet. La suite de son œuvre conduit le cinéaste vers une réflexion désenchantée sur les guerres perdues (Muriel ou le Temps d'un retour, 1962 ; La Guerre est finie, 1965) puis à la découverte d'univers parallèles (Je t'aime, je t'aime, 1967) ou au charme discret du rétro (Stavisky, 1974). Il retrouve une veine plus personnelle avec Providence (1976) et La Vie est un roman (1982) ou encore avec Mon oncle d'Amérique (1979). S'ensuivront Mélo (1986), I Want to Go Home (1988), Smoking/No Smoking (1992), On connaît la chanson (1997). Après Pas sur la bouche (2003), il réalise en 2006 Cœurs pour lequel il reçoit le Lion d'Argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise. Il réalise Les Herbes folles (2008), Vous n'avez encore rien vu (2011) et son dernier film Aimer boire et chanter en 2014.