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Italie : hommage à Marcello Mastroianni

Salut l'artiste

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Italie : hommage à Marcello Mastroianni

Salut l'artiste

Nicolas vit des journées épuisantes ! Comédien professionnel, il attend à quarante ans le rôle qui le fera sortir du rang, mais doit se contenter, pour l'heure, d'occuper n'importe quel emploi rémunérateur.
Le charme doux-amer du petit monde d'Yves Robert, injustement oublié dans le panthéon du cinéma français, met en scène un Mastroianni qui porte sur ses épaules de "loser" toute la misère du monde du spectacle. A découvrir sans faute.
27 octobre 2007, 20:30
Corum - Opéra Berlioz

En présence de Mario Monicelli.

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production1973
Durée02:16
Catégorie(s)Fiction
ScénarioJean-Loup Dabadie, Yves Robert
ImageJean Penzer
MontageGhislaine Desjonquères
MusiqueVladimir Cosma
Son
Interprète(s)Marcello Mastroianni, Jean Rochefort, Françoise Fabian, Carla Gravina, Evelyne Buyle
Production
DécorThéo Meurisse
Version

Réalisateur

Yves Robert

Né en 1920 à Saumur. Monté très jeune à Paris, il multiplie les emplois les plus divers. Il débute sa carrière artistique dans les cafés-théâtres où il est remarqué pour ses qualités de mime et d'imitateur. Sa première apparition au cinéma remonte à 1948. René Lucot lui donne un rôle dans Les Dieux du dimanche. Puis Marcel Carné l'engage pour Juliette ou la Clé des songes (1950). Il enchaîne ensuite quelques belles réussites, dont Les Grandes Manoeuvres (René Clair, 1955) et La Jument verte (Claude Autant-Lara, 1959). Il devient rapidement metteur en scène et s'impose avec Ni vu no connu (1958) adapté de Marcel Aymé. Il a souvent adapté des classiques de la littérature pour le cinéma:Louis Pergaud (La Guerre des boutons, Prix Jean Vigo 1961) et Marcel Pagnol (La Gloire de mon père et Le Château de ma mère en 1990). Il doit ses succès les plus marquants à sa collaboration avec Jean-Loup Dabadie : Un éléphant, ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977). Citons aussi parmi ses grandes réussites Alexandre le bienheureux (1961), Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972). Il est décédé en 2002.