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Hommage à Basilio Martín Patino / Tribute to B. M. Patino

Le Musée japonais

Le Musée Eikichi du Flamenco à Tokyo est principalement visité par des jeunes. Avec plusieurs vitrines où sont disposés des objets historiques et des écrans sur lesquels sont diffusés des enregistrements de grands artistes de flamenco, le musée loge le magnat du Laboratoire de Recherche Acoustique et accueille des spectacles de flamenco très particuliers. Le visiteur enfile un casque pour pénétrer dans le « musée virtuel » et découvre ainsi les origines du flamenco, son évolution et les problèmes liés au fort marketing de cette forme d’art, à la fois à travers les représentations publiques, la vente de disques, et l’utilisation d’innovations techniques.
28 octobre 2006, 18:00
Corum - Salle Antigone

Lancement de l'hommage à Basilio Martín Patino.

Fiche Technique

Pays :Espagne
Année de production :1996
Durée :
Catégorie(s) :Documentaire
Scénario :Basilio Martín Patino, Pablo Martín Pascual
Image :Antonio Pueche
Montage :Fernando Pardo
Musique :
Son :
Interprète(s) :
Décor :
Version :VOSTF

Réalisateur

Réalisateur Patino Basilio Martín

Patino Basilio Martín

Né à Salamanque en 1930. Diplômé en Lettres et Philosophie de l'Université de Salamanque. En 1953, il crée le ciné-club de l'Université et la revue "Cinema Univeritario". Puis il obtient un diplôme en réalisation de l'Instituto de Investigaciones y Experiencias Cinematográficas. En 1963, il réalise les courts métrages El noveno et Torerillos. Après ses premiers films de fiction tels que Neuf cartes à Berta (1965), il s'éloigne de l'industrie cinématographique pour entreprendre dans une quasi-clandestinité et contre la censure une œuvre entre fiction et documentaire remarquable : Chansons pour une après-guerre (1971), Chers bourreaux (1973) et Caudillo (1974). Critique impitoyable du franquisme, mais aussi de toute mystification historique et culturelle, Patino est également le cinéaste de l'Andalousie et de sa mémoire.