Faire une multiprojection c'est une façon de s'affranchir de l'écran unique et uniforme, mais également de redonner du sens à cet élément omniprésent devenu banal : l'écran lumineux. Ainsi, chaque récit est fragmenté sur différents supports de projection volontairement disparates et multiples (super 8, film 16 mm, diapositives, vidéo). L'image et le récit sont recomposés par le spectateur, amené à s'interroger sur le statut des images qu'il contemple.
Pour ces six “courts-métrages”, chaque projection est une projection-performance, la synchronisation entre les différents projecteurs étant effectuée en direct. Les pièces électroacoustiques sont mixées et diffusées sur six hauts-parleurs entourant le public. Toutes les relations entre les images et les sons sont préparées et répétées au préalable, la diffusion en public consistant surtout en une interprétation.
Le Jardin de Jessé et autres créations
> De l'autre côté du miroir I & II, 1993, muet, 16 mm et diapos en fondu enchaîné, 6 mn. D'après Lewis Carroll, l'infraction d'Alice dans la chambre des Époux Arnolfini (peints par Van
Eyck).
> Suzanne au bain, 1998, sonore, 16 mm, super 8, diapos en fondu enchaîné, 8 mn. La vie de Suzanne suspendue au désir coupable de deux vieillards qui administrent la justice. Le texte proféré est extrait du livre de Daniel.
> Bacchanales neversoises-mantouanes, 1994, création sonore de Jean-Marc Manteau, 2 projecteurs super 8, diapositives en fondu enchaîné, 7 mn. Collage de personnages réels et de personnages animés (d'après les fresques de Jules Romain) participant tous à un banquet.
> Narcissus Poeticus, 2002, création sonore de Julien Blanchet, diptyque super 8, 8 mn. La légende de Narcisse (d'après les Métamorphoses d'Ovide), amoureux de sa propre image et indifférent à l'amour de la nymphe Echo.
> Méduse/Frémissements d'éclats, 2005, composition sur la pièce sonore de Jean-Marc Manteau, super 8, 16 mm, vidéo, diapositives en fondu enchaîné, 8 mn. Les images explorent le mythe antique de la Méduse et interrogent sa décapitation au travers des matières de la chevelure et du voile. Cette pièce sera projetée pour la première fois au Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier).
> Le Jardin de Jessé, 2004, vidéo, deux projecteurs super 8, diapositives en fondu enchaîné, composition sonore de Jean-Marc Manteau, 10 mn. Concert sonore et visuel multi-écran reconstituant le cheminement d'une mémoire collective. Les végétaux et personnages apparaissant sur les différents écrans sont ceux cités par les différents membres d'une même famille qui évoquent leurs pays de naissance, la Tunisie et l'Algérie.
Pour ces six “courts-métrages”, chaque projection est une projection-performance, la synchronisation entre les différents projecteurs étant effectuée en direct. Les pièces électroacoustiques sont mixées et diffusées sur six hauts-parleurs entourant le public. Toutes les relations entre les images et les sons sont préparées et répétées au préalable, la diffusion en public consistant surtout en une interprétation.
Le Jardin de Jessé et autres créations
> De l'autre côté du miroir I & II, 1993, muet, 16 mm et diapos en fondu enchaîné, 6 mn. D'après Lewis Carroll, l'infraction d'Alice dans la chambre des Époux Arnolfini (peints par Van
Eyck).
> Suzanne au bain, 1998, sonore, 16 mm, super 8, diapos en fondu enchaîné, 8 mn. La vie de Suzanne suspendue au désir coupable de deux vieillards qui administrent la justice. Le texte proféré est extrait du livre de Daniel.
> Bacchanales neversoises-mantouanes, 1994, création sonore de Jean-Marc Manteau, 2 projecteurs super 8, diapositives en fondu enchaîné, 7 mn. Collage de personnages réels et de personnages animés (d'après les fresques de Jules Romain) participant tous à un banquet.
> Narcissus Poeticus, 2002, création sonore de Julien Blanchet, diptyque super 8, 8 mn. La légende de Narcisse (d'après les Métamorphoses d'Ovide), amoureux de sa propre image et indifférent à l'amour de la nymphe Echo.
> Méduse/Frémissements d'éclats, 2005, composition sur la pièce sonore de Jean-Marc Manteau, super 8, 16 mm, vidéo, diapositives en fondu enchaîné, 8 mn. Les images explorent le mythe antique de la Méduse et interrogent sa décapitation au travers des matières de la chevelure et du voile. Cette pièce sera projetée pour la première fois au Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier).
> Le Jardin de Jessé, 2004, vidéo, deux projecteurs super 8, diapositives en fondu enchaîné, composition sonore de Jean-Marc Manteau, 10 mn. Concert sonore et visuel multi-écran reconstituant le cheminement d'une mémoire collective. Les végétaux et personnages apparaissant sur les différents écrans sont ceux cités par les différents membres d'une même famille qui évoquent leurs pays de naissance, la Tunisie et l'Algérie.
25 octobre 2005, 20:00
Corum - Salle Antigone
Spectacle unique. Multiprojection en direct par Cécile Ravel et Jean-Marc Manteau.
Fiche Technique
| Pays : | |
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| Année de production : | |
| Durée : | |
| Catégorie(s) : | Spectacle |
| Scénario : | |
| Image : | |
| Montage : | |
| Musique : | |
| Son : | |
| Interprète(s) : | |
| Décor : | |
| Version : |
Réalisateur
Ravel Cécile
Née en 1964 à Sète, d’une famille de pied-noirs et de Maltais. Elle dessine et réalise des films depuis 1990 après une formation en cinéma et cinéma d’animation au San Francisco Art Institute. Elle obtient en 1993 un doctorat d’arts plastiques sur l’archéologie de l’audiovisuel et la poétique de la projection. Son support de prédilection est le super 8 dont elle exploite les possibilités chromatiques et la texture particulière dans des films expérimentaux, souvent intimes, à la manière de journaux filmés. Elle intègre fréquemment ses dessins qu’elle anime et qui dialoguent avec les prises de vue réelles.