La Marche triomphale

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Le deuxième classe Passeri, licencié ès lettres, découvre avec son service militaire un univers de brimades stupides et une brochette de détraqués. Il devra surveiller la femme du capitaine qui est kleptomane et trompe son mari avec le lieutenant.
Après s'être attaqué à la famille, au système politique, à la presse, Bellochio s'attaque dans ce film à l'un des piliers de la société italienne : l'armée.

Fiche Technique

Pays :Italie/France/Allemagne
Année de production :1976
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Marco Bellochio, Florian Hopf
Image :Franco Di Giacomo
Montage :Sergio Montanari, Eva Zeyn
Musique :Nicola Piovani
Son :
Interprète(s) :Franco Néro, Miou-Miou, Patrick Dewaere
Décor :
Version :

Réalisateur

Réalisateur Bellocchio Marco

Bellocchio Marco

Marco Bellocchio naît à Piacenza en 1939. En 1959, il interrompt ses études de philosophie à l’université catholique de Milan et s’inscrit au Centre Expérimental de Cinématographie, à Rome. Entre 1961 et 1962, il réalise les courts-métrages Abbasso lo zio, La colpa e la pena et Ginepro fatto uomo et part s’installer à Londres où il fréquente la Slade School of Fine Arts. Son premier long-métrage, Les Poings dans les poches, primé à Locarno en 1965, lui offre une reconnaissance internationale. En 2011, il reçoit le Lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière au Festival international du film de Venise. Il a fait l’objet de dizaines de rétrospectives à travers le monde, dont celle du Moma de New York en 2014 pour ses 50 ans de carrière. Il est, depuis 2014, président de la cinémathèque de Bologne. En 2016, son film Fais de beaux rêves est en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes. Avec Le Traître, présent en compétition officielle à Cannes en 2019, il remporte six David di Donatello et sept Nastri d’Argento. En 2021, il présente à Cannes, hors compétition, le documentaire Marx peut attendre et la même année, il reçoit la Palme d’honneur. En 2022, il est de retour à Cannes avec la mini-série Esterno notte, récompensée par quatre prix David di Donatello, l’équivalent des César italiens. L'enlèvement est présenté en compétition officielle du Festival de Cannes 2023.