Goha, pauvre garçon naïf et ignorant, ne sait rien de la vie. Il semble poursuivre son ombre au lieu de travailler et de devenir un homme. Dans le voisinage de Goha habite Taj-El-Ouloumun, savant respecté et admiré de tous. Taj-El-Ouloum vieillissant veut se marier. Ses femmes lui choisissent comme nouvelle épouse, une toute jeune fille : Fulla. Mais bientôt elle s'ennuie dans le palais de son vieil époux. Elle cherche à combler le vide de sa vie et s'éprend de Goha qui répond aussitôt à son amour. Lorsque Taj-El-Ouloum découvre son infortune il répudie Fulla. Tandis que Fulla est mise à mort par son père, Goha est chassé de la maison paternelle et devient la honte du village...
28 octobre 2002, 16:00
Corum - Opéra Berlioz
Fiche Technique
Pays | France/Tunisie |
Année de production | 1957 |
Durée | 02:03 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | Georges Schéhadé d'après Goha le simple de Georges Adès et Jean Josipovici |
Image | Jean Bourgoin |
Montage | Léonide Azar |
Musique | Maurice Ohana |
Son | Ahmed Radjeb |
Interprète(s) | Omar Sharif, Zina Bouzaïane, Daniel Emilfork, Annie Legrand, Lauro Gazzolo, Claudia Cardinale, Zohra Faïza, Fatma, Gabriel Jabbour, Jean Laugier, Ito Ben Lahsen |
Production | |
Décor | Georges Koskas |
Version |
Réalisateur
Jacques Baratier
Né en 1918, il commence par réaliser plusieurs courts métrages (Les Filles du soleil (1948), La Vie du vide (1952) ou Paris la nuit (1955)), avant de passer au long métrage en 1958 avec Goha le simple. Suivent une dizaine de films dont Dragées au poivre (1963), cinéma vérité burlesque, Le Désordre à vingt ans (1966), évocation de le jeunesse et de l'esprit de Saint-Germain-des-Prés ou La Ville bidon (1975), témoignage sur les marginaux de la banlieue.