Ce court métrage qui devait s'intégrer dans le film manifeste que fut « Dante no es unicamente severo », avait pour titre original, « Carmen y la cenicienta ». Avec le poète Brossa, Portabella produit une œuvre de rupture destinée à s'opposer aux flux d'images publicitaires qui envahit les écrans de cette époque.
26 octobre 2002, 20:00
Corum - Salle Einstein
Fiche Technique
Pays : | Espagne |
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Année de production : | 1967 |
Durée : | |
Catégorie(s) : | Expérimental |
Scénario : | Joan Brossa, Pere Portabella |
Image : | Luis Cuadrado |
Montage : | Ramon Quaderny |
Musique : | Josep María Mestres |
Son : | |
Interprète(s) : | Mario Cabré, Natacha Gounkevich, Josep Santamaria, Willi Van Rooy, Daniel Van Golden, Josep Centelles |
Décor : | |
Version : |
Réalisateur
Portabella Pere
Né en 1929 à Figueras. Il fait des études de chimie, colabore avec les peintres Antoni Tapies, Antonio Saura, Eduardo Chillida... dans des mouvements d'avant-garde artistique. Il crée en 1959, Films 59, société qui produit Los Golfos de C. Saura, El cochecito de M. Ferreri et participe à Viridiana de L. Buñuel. Il s'éloigne du cinéma puis revient comme réalisateur avec No conteis con los dedos (CM-1967) et Nocturno 29 (1968) d'inspiration proche du surréalisme. Il réalise ensuite des courts métrages sur l'art et une série d'interviews d'hommes politiques. Sénateur de Girone de 1977 à 1982, il revient au cinéma avec Le Pont de Varsovie (1989).