Caussat et son copain Bruel se retrouvent dans le train au retour des vacances. Plaisanteries et mimiques se succèdent, puis les deux amis allument des cigares dont la fumée donne au compartiment un aspect fantastique. Sur le quai, ils font la connaissance du sévère Pète-sec, du surveillant Huguet, de Colin, le fils de la cuisinnière et du frêle Tabard accompagné de sa mère. Des nuits passées dans le dortoir sous la surveillance de Bec-de-gaz, le surveillant général, au chahut organisé dans le réfectoire à cause de haricots… Jean Vigo montre la vie des pensionnaires sous haute surveillance dans un collège et comment peu à peu le désordre prend le pas sur l'ordre.
31 octobre 2001, 16:00
Corum - Opéra Berlioz
Fiche Technique
| Pays : | France |
|---|---|
| Année de production : | 1933 |
| Durée : | |
| Catégorie(s) : | Fiction |
| Scénario : | Jean Vigo |
| Image : | Boris Kaufman |
| Montage : | Jean Vigo |
| Musique : | Maurice Jaubert |
| Son : | |
| Interprète(s) : | Jean Dasté, Louis Lefebvre, Gilbert Pruchon, Robert Le Flon, Delphin, Larive, Louis de Gonzague-Frick, Gérard de Bédarieux |
| Décor : | Jean Vigo, Henri Storck, Boris Kaufman |
| Version : |
Réalisateur
Vigo Jean
Réalisateur français né en 1905. Fils du journaliste anarchiste Almereyda, directeur du Bonnet rouge, retrouvé mort dans sa cellule en 1917, Jean Vigo a un enfance difficile. Tuberculeux, il doit se soigner à Nice. La ville lui inspire A propos de Nice, regard satirique porté sur le monde des riches estivants. Avec son opérateur Boris Kaufman, il réalise Zéro de conduite (1933), film virulent sur la vie dans un pensionnat, qui connait des ennuis avec la censure. Il enchaine avec son premier et unique long métrage L'Atalante, chef d'œuvre abondemment mutilé par la censure. Jean Vigo meurt peu de temps après laissant une œuvre peu abondante mais marquante.