Un instant d'innocence

Méditerranée invite : cinéma iranien / Iranian cinema

Un instant d'innocence

Un ancien policier se présente au cinéaste Mohsen Makhmalbaf qui l'avait attaqué vingt an auparavant : c'était l'époque du chah et le cinéaste, alors jeune militant, l'avait blessé pour lui prendre son arme, ce qui l'avait conduit en prison. Makhmalbaf décide de tourner un film à partir de cet épisode qui a bouleversé la vie des deux hommes. Deux jeunes gens sont recrutés pour jouer leurs rôles respectifs et conseillés séparément par les deux protagonistes pour reconstituer la scène de l'agression. L'ancien policier se remémore une jeune fille qui lui avait demandé l'heure. Quand il découvre qu'il s'agissait d'une cousine complice de Makhmalbaf, il quitte le tournage...

4 novembre 1999, 14:00

Corum - Opéra Berlioz

BILLETTERIE

Fiche Technique

Pays	Iran/France
Année de production	1996
Durée	01:58
Catégorie(s)	Fiction
Scénario	Mohsen Makhmalbaf
Image	Mahmoud Kalari
Montage	Mohsen Makhmalbaf
Musique	Madjid Entezami
Son	Nezam Kiaï
Interprète(s)	Mirhadi Tayebi, Ali Bakhshi, Ammar Tafti, Marjam Mohamadamini, Mohsen Makhmalbaf, Moharam Zinalzadeh
Production
Décor	Reza Alagheband
Version

Réalisateur

Mohsen Makhmalbaf

Scénariste, monteur, acteur et réalisateur né en 1957 dans un quartier pauvre de Téhéran. Il quitte le lycée à l'âge de quinze ans pour subvenir aux moyens de sa famille. Il passe plusieurs années en prison de 1974 à 1978 pour avoir poignardé un policier. Libéré au moment de la Révolution islamique, il délaisse la politique pour l'art à partir de 1980, publie des nouvelles, des pièces de théâtre et un roman. Il passe à la réalisation en 1982 avec Nassouh le repentant. En 1984, il ne peut pas tourner son film Le Cycliste en Iran. Ses films comme Le Temps de l'amour (1990), L'Acteur (1992) ou Salam cinéma (1994) ne cessent d'interroger de différentes manières, le cinéma et la notion de réalisme et évoquent aussi la condition d'un cinéaste dans une république islamiste.