Deuxième film du tandem Buñuel-Dali, L'Age d'or est l'emblème du surréalisme, une ode à l'amour fou qui n'a rien perdu de son étrangeté, de son érotisme et de sa violence subversive. La subversion par le rêve.
Fiche Technique
Pays | France |
Année de production | 1930 |
Durée | 01:43 |
Catégorie(s) | Expérimental |
Scénario | Luis Buñuel, Salavdor Dali |
Image | Albert Duverger |
Montage | Luis Buñuel |
Musique | Mendelssohn, Mozart, Beethoven, Debussy, Wagner, Georges van Parys |
Son | |
Interprète(s) | Lya Lys, Gaston Modot, Caridad de Laberdesque, Lionel Salem, Max Ernst, Germaine Noizet, Pierre Prévert, Duchange, Lionel Artigas, Ibanez, Pancho Cossio |
Production | |
Décor | Pierre Schilznech |
Version |
Réalisateur
Luis Buñuel
Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.