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Rétrospective Luchino Visconti / L. Visconti Retrospective

L'Étranger

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Rétrospective Luchino Visconti / L. Visconti Retrospective

L'Étranger

Alger, 1935. Un modeste employé, Meursault, enterre sa mère sans manifester le moindre sentiment. Le lendemain, il se lie avec une jeune et jolie collègue, Marie, puis reprend sa vie de toujours, monotone, qu'un voisin, Raymond, vient perturber. Meursault, comme plongé dans un sentiment d'insensibilité et d'indifférence, refuse Marie qui lui demande de l'épouser, de même qu'il refuse, dans son travail, l'offre d'une promotion. Un dimanche, sur une plage, il tue un Arabe qui semblait le harceler depuis plusieurs jours...
3 novembre 1996, 14:00
Corum - Opéra Berlioz

Fiche Technique

PaysItalie
Année de production1967
Durée02:30
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuchino Visconti, Suso Cecchi D'Amico, Georges Conchon, Emmanuel Roblès, d'après Albert Camus
ImageGiuseppe Rotunno
MontageRuggero Mastroianni
MusiquePiero Piccioni
Son
Interprète(s)Marcello Mastroianni, Anna Karina, Bernard Blier, Georges Wilson, Jacques Herlin, Georges Géret, Bruno Cremer
Production
DécorMario Garbuglia
Version

Réalisateur

Réalisateur Visconti Luchino

Luchino Visconti

Luchino Visconti est né à Milan en 1906 et s'est éteint à Rome en 1976. Entre ces deux dates, s'est accomplie une des plus importantes carrières cinématographiques de notre temps. De Ossessione (1942), en passant par La Terre tremble (1948), Senso (1954), Rocco et ses frères (1960), Le Guépard (1963), Les Damnés (1969) jusqu'à l'ultime jalon, L'Innocent (1976), que de chefs-d'œuvres. Visconti hérite de sa famille un titre, celui de Duc de Modrone, et l'amour du théâtre. Jeune aristocrate aux idées progressistes plutôt mal venues dans l'Italie de Mussolini, il se tourne vers la décoration et le cinéma. Il travaille en France avec Jean Renoir, dont il est l'assistant sur Les Bas-Fonds (1937) et le créateur de costumes d'Une partie de campagne (1936). La guerre interrompant le tournage de La Tosca (1940), commencé par Renoir, Visconti termine le film avec la collaboration de Pierre Koch. C'est le premier maillon d'une chaîne d'inspiration qui court, de la scène à l'écran, tout au long de sa vie d'homme épris de Verdi et d'opéra, de Shakespeare, de mélodrame, d'histoire et de beauté.