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Rétrospective Luchino Visconti / L. Visconti Retrospective

Sandra

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Rétrospective Luchino Visconti / L. Visconti Retrospective

Sandra

Le retour de Sandra dans sa maison familiale entourée par les remparts étrusques de Volterra est aussi l'occasion d'un retour sur son enfance et son adolescence. Elle va y retrouver ceux qui ont dénoncé son père juif aux Allemands, son frère et la secrète passion amoureuse qu'elle éprouvait pour lui, bref retrouver un lieu hanté, un nœud de vipères familial dont le dénouement sera tragique.
Inspiré de Leopardi, dernier film en noir et blanc de Visconti, Sandra joue des ombres et des lumières en une véritable dialectique du jour et de la nuit où s'exaltent le souvenir des âmes mortes, de l'innocence perdue et des amours impossibles.
3 novembre 1996, 14:00
Corum - Opéra Berlioz

Fiche Technique

PaysItalie
Année de production1965
Durée02:20
Catégorie(s)Fiction
ScénarioSuso Cecchi D'Amico, Enrico Medioli, Luchino Visconti
ImageAramando Nanuzzi
MontageMario Serandrei
MusiqueCésar Frank
Son
Interprète(s)Claudia Cardinale, Jean Sorel, Michael Craig, Renzo Ricci
Production
DécorMario Garbuglia
Version

Réalisateur

Réalisateur Visconti Luchino

Luchino Visconti

Luchino Visconti est né à Milan en 1906 et s'est éteint à Rome en 1976. Entre ces deux dates, s'est accomplie une des plus importantes carrières cinématographiques de notre temps. De Ossessione (1942), en passant par La Terre tremble (1948), Senso (1954), Rocco et ses frères (1960), Le Guépard (1963), Les Damnés (1969) jusqu'à l'ultime jalon, L'Innocent (1976), que de chefs-d'œuvres. Visconti hérite de sa famille un titre, celui de Duc de Modrone, et l'amour du théâtre. Jeune aristocrate aux idées progressistes plutôt mal venues dans l'Italie de Mussolini, il se tourne vers la décoration et le cinéma. Il travaille en France avec Jean Renoir, dont il est l'assistant sur Les Bas-Fonds (1937) et le créateur de costumes d'Une partie de campagne (1936). La guerre interrompant le tournage de La Tosca (1940), commencé par Renoir, Visconti termine le film avec la collaboration de Pierre Koch. C'est le premier maillon d'une chaîne d'inspiration qui court, de la scène à l'écran, tout au long de sa vie d'homme épris de Verdi et d'opéra, de Shakespeare, de mélodrame, d'histoire et de beauté.