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Cinéma espagnol en transition 2e partie / Spanish cinema II

Mort d'un cycliste

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Cinéma espagnol en transition 2e partie / Spanish cinema II

Mort d'un cycliste

Richement mariée, Maria José a pour amant son ancien fiancé, professeur de faculté et intellectuel tourmenté. Au cours d'une sortie clandestine avec celui-ci, elle écrase accidentellement un ouvrier à bicyclette et prend la fuite. Alors qu'elle craint un scandale qui la mettrait à la rue, Juan, lui, désire avouer la vérité à la police. Il demande alors à sa maîtresse de l'accompagner au commissariat et celle-ci feint d'accepter… Prix de la Critique à Cannes en 1955, ce film a frappé à la fois pour la satire sociale en demi-teintes mais assez féroce et pour l'intensité dramatique d'un scénario « cérébral » et d'une mise en scène d'une grande virtuosité.
26 octobre 1995, 21:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1954
Durée02:20
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis F. de Igoa, Juan A. Bardem
ImageAlredo Fraile
Montage
MusiqueIsidoro Maiztegui
Son
Interprète(s)Lucia Bosè, Alberto Closas, Carlos Casaravilla, Otello Toso, Bruna Corra
Production
DécorEnrique Alarçon
Version

Réalisateur

Réalisateur Bardem Juan Antonio

Antonio Bardem Juan

Né en 1922, à Madrid. Fils d'un couple d'acteurs espagnols, Rafael Bardem et Matilde Munoz Sampedro, il était aussi le frère de l'actrice Pilar Bardem et l'oncle de Javier Bardem. Après des études d'ingénieur agronome, il obtient le diplôme de l'Institut des investigations et expériences cinématographiques de Madrid. Il débute en réalisant, avec Luis García Berlanga, un court métrage documentaire Paseo sobre une guerra antigua (1948). Sa collaboration avec Luis Garcia Berlanga se poursuit avec le satirique Bienvenue Mr Marshall (1952), pour lequel il participe au scénario. Son premier film personnel Cómicos (1953) décrit la réalité du monde théâtral qu'il connaît bien. Par la suite, Bardem exerce une critique pénétrante des mœurs de la classe bourgeoise sous le régime franquiste, en particulier dans deux œuvres très réussies : Mort d'un cycliste (1954) et Grand-rue (1956). Lui reprochant son appartenance au parti communiste d'Espagne, les autorités franquistes ordonnent son incarcération en 1956, avant même qu’il puisse finir Grand-rue. Il est décédé en 2002.