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Copies restaurées

J'ai même rencontré des Tziganes heureux

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Copies restaurées

J'ai même rencontré des Tziganes heureux

Plaine de la Voïvodine, en Serbie, où vivent de nombreux Tziganes. Marié à une femme beaucoup plus âgée que lui, avec qui il a déjà eu de nombreux enfants, Bora est souvent absent. Son métier de plumassier le mène de village en village. Sur la route, il tombe amoureux de Tissa, une jeune Tzigane en fuite, vagabonde et sauvage. Son beau-père Mirta, brutal et possessif, la promet en mariage à un jeune gitan, espérant ainsi la garder près de lui. Mais Tissa rejette son jeune époux et à l'insu de tous, part avec Bora dans les montagnes pour se marier devant un moine. Mais très vite, Tissa s’ennuie et s’enfuit à nouveau, décidée à rejoindre Belgrade…

Teaser : https://youtu.be/Op0wuHguS4c
24 octobre 2017, 21:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

PaysSerbie
Année de production1967
Durée02:02
Catégorie(s)Fiction
ScénarioAleksandar Petrovic
ImageTomislav Pinter
MontageMirjana Mitic
Musique
Son
Interprète(s)Olivera Katarina, Bekim Fehmiu, "Bata" Velimir Zivojinovic, Gordana Jovanovic
Production
DécorVeljko Despotovic
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Petrovic Aleksandar

Aleksandar Petrovic

Figure de proue de la vague noire yougoslave, Aleksandar Petrovic est un des premier cinéaste yougoslave à avoir été reconnu mondialement. Né en 1929 à Paris et débute au cinéma avec les récits de guerre Deux (Dvoje, 1962) et Trois (Tri, 1965) avant de réaliser J'ai même rencontré des Tziganes heureux, premier film dans lequel les Tziganes parlent leur langue. Le film obtient la Palme d'or à Cannes en 1967. Il pleut dans mon village, son film suivant est également sélectionné à Cannes. En 1972, il adapte Le Maître et Marguerite de Boulgakov avant d'être considéré dangereux par le régime, renvoyé de l'Académie du cinéma de Belgrade et de voir son passeport confisqué en 1973. Il réalise Portrait de groupe avec dame en 1977 durant sa période de disgrâce qui ne s'achèvera que 18 ans plus tard. En 1989, il réalise Migrations (ou La Guerre la plus glorieuse) et rejoint le Parti démocratique de Serbie, première force politique d'opposition autorisée face au Parti communiste. Également critique, essayiste et journaliste, il est l'auteur de nombreux textes critiques et théoriques sur le cinéma. Après sa mort à Paris en 1994, le Festival de films d’auteurs de Belgrade (FAF) est créé en 1995 en son honneur.