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Séances spéciales

J'ai huit ans

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Séances spéciales

J'ai huit ans

En commentant leurs dessins, des enfants algériens recueillis en 1961 dans un camp de réfugiés en Tunisie expriment l’horreur de la guerre qui les a obligés, eux et leur famille, à fuir leur pays.
27 octobre 2016, 20:00
Corum - Salle Einstein

Séance unique présentée par Samantha Leroy de la Cinémathèque française

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production1961
Durée00:08
Catégorie(s)Documentaire
ScénarioYann Le Masson, Olga Baïdar-Poliakoff, René Vautier
ImageYann Le Masson
MontageOlga Baidar-Poliakoff
Musique
Son
Interprète(s)
Production
Décor
VersionVOFR

Réalisateurs

Réalisateur Vautier René

René Vautier

René Vautier mène sa première activité militante au sein de la résistance intérieure française en 1943, alors qu'il est âgé de 15 ans, ce qui lui vaut plusieurs décorations. Il est diplômé de l'IDHEC (Institut des Hautes Études Cinématographiques) en 1948, section réalisation. En 1950, il réalise son premier film, Afrique 50, qui sera le premier film anticolonialiste français, chef-d'œuvre du cinéma engagé, qui lui vaudra 13 inculpations et une condamnation de prison. Vautier est mis en prison militaire à Saint-Maixent, puis à Niederlahnstein en zone française d'occupation allemande. Il sort en juin 1952. Afrique 50 reçoit la médaille d'or au festival de Varsovie. Engagé en Afrique sur divers tournages, il rejoint le maquis algérien. Directeur du Centre Audiovisuel d'Alger (de 1961 à 1965), il y est aussi secrétaire général des Cinémas Populaires. De retour en France, il fonde en 1970 l'Unité de Production Cinématographique Bretagne dans la perspective de filmer au pays. En janvier 1973, il commence une grève de la faim, exigeant la suppression de la possibilité, pour la commission de censurer des films sans fournir de raisons. René Vautier aura raison de la commission. Il sera soutenu par Claude Sautet, Alain Resnais et Robert Enrico. Au terme de cette grève, la loi sera modifiée. C'est à Cancale qu'il avait posé ses valises et où il est décédé en 2015.


Réalisateur Le Masson Yann

Yann Le Masson

Réalisateur et chef opérateur breton, Yann Le Masson (1930-2012) est le cofondateur, en 1974, avec Jean-Michel Carré et Serge Poljinsky, du collectif de production Grain de Sable. Caméraman d'exception et par ailleurs marinier, il se lance dans la réalisation avec le court métrage J'ai huit ans (1961), coréalisé avec René Vautier et Olga Baidar-Poliakoff puis Sucre amer (1963) avant de passer au long métrage avec Kashima Paradise (1973) coréalisé avec Bénie Desware, qui reçoit le Prix Georges-Sadoul. Il retrouve René Vautier avec Le poisson commande (1978) puis réalise Regarde, elle a les yeux grands ouverts (1980) et Heligonka (1985).


Réalisateur Baïdar-Poliakoff Olga

Olga Baïdar-Poliakoff

Née en 1928 à Pančevo (Serbie) et décédée en 2009 à Villejuif (France). Émigrés de Russie après la Révolution de 1917, ses parents - chanteur d'opéra et danseuse étoile - se réfugient en France. Connue aussi sous les noms d'Olga Varen, elle est une actrice de cinéma et réalisatrice et fait partie des quatre cinéastes français, amis de René Vautier, à s'engager auprès des Algériens durant la guerre d'indépendance, avec son époux Yann Le Masson, Cécile Cujis ainsi que Pierre Clément.