Séance unique présentée par Samantha Leroy de la Cinémathèque française
Fiche Technique
Pays | France |
Année de production | 1915 |
Durée | 00:14 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | |
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Montage | |
Musique | |
Son | |
Interprète(s) | Albert Dieudonné |
Production | |
Décor | |
Version |
Réalisateur
Abel Gance
Né à Paris en 1889. Il commence par jouer la comédie (dans le registre mélodramatique) et par écrire des pièces en vers. Il tâte aussi un peu du cinéma, joue Molière jeune dans un film de Léonce Perret, écrit des scénarios pour Gaumont. Mais très vite c'est la réalisation et la production indépendante qui l'attirent. Son ambition le pousse vers les grands sujets , les grands personnages, interprétés par de grands acteurs. La gloire lui vient, au lendemain de l'armistice, avec J'accuse, vigoureux pamphlet contre la guerre. Le style de Gance s'y affirme: c'est celui d'un romantisme échevelé qui ne craint pas la grandiloquence. Ses deux grands films muets, La Roue et Napoléon, porteront à leur paroxysme ces qualités et ces défauts : le second, conçu pour le " triple écran ", regorgeant de trouvailles visuelles et d'audaces en tous genres, mobilisant une figuration énorme, le ruina. La chute fut douloureuse avec le parlant. Gance ne tourne plus que des mélos et ne peut s'affirmer. Gance (qui est en outre l'inventeur de plusieurs perfectionnements techniques : l'écran panoramique, le pictographe, la perspective sonore) accumule les projets jusqu'à sa mort, à Paris, le 10 novembre 1981. Comme le lui prédisait Louis Delluc, il "ne cessa jamais de voir grand".