Tourné en Andalousie, Corre, gitano est le premier film de Tony Gatlif à revendiquer la condition gitane. Entre documentaire et comédie musicale, le scénario met en scène la persécution soufferte par le peuple gitan espagnol, en pleine période de transition démocratique espagnole. Les intermèdes musicaux sont dansés et chorégraphiés par Mario Maya, grand représentant du flamenco d’avant-garde, et mêlent magnifiquement le purisme et l’expérimentation.
29 octobre 2015, 10:00
Centre Rabelais
Fiche Technique
| Pays | France |
| Année de production | 1981 |
| Durée | 02:05 |
| Catégorie(s) | Fiction |
| Scénario | Tony Gatlif |
| Image | Charlet Recors |
| Montage | Sophie Tatischeff |
| Musique | Mario Maya, Juan de Loxa |
| Son | Antoine Bonfanti |
| Interprète(s) | Mario Maya, Manuel de Paula, Angel Cortes, Tony Gatlif |
| Production | |
| Décor | |
| Version | VOSTF |
Réalisateur
Tony Gatlif
Né Michel Dahamani Gatlif en 1948 à Alger. Il arrive en France en 1960 et poursuit un parcours difficile qui ira de la maison de redressement à une rencontre avec l'acteur Michel Simon en 1966, en passant par des cours d'art dramatique. Il joue alors au théâtre puis réalise son premier film en 1975, La Tête en ruine. À partir de 1981 il aborde le thème qu'il approfondira de film en film : les Roms du monde entier, dont il devient à bien des égards le chantre. Parmi ses films: Latcho Drom (1993), Gadjo Dilo (1997), Je suis né d'une cigogne (1998), Swing (2001), Exils (2005), Transylvania (2006), Liberté (2010), Indignados (2012), Geronimo (2014).