Fiche Technique
Pays | France |
Année de production | 2015 |
Durée | 00:16 |
Catégorie(s) | Documentaire |
Scénario | Collectif de la Tour d'Assas |
Image | Pascal Biston |
Montage | Le Collectif de la Tour d'Assas |
Musique | |
Son | |
Interprète(s) | les habitants de la tour d'Assas : Myriam, Rachid, Loubna, Sidike, Rachida, Zahra, et tous les autres ! |
Production | |
Décor | |
Version | VOFR |
Réalisateurs
Collectif de la Tour d'Assas
Le collectif de la Tour d'Assas est né en 2015, dans la tour du même nom, à la Paillade, Montpellier. Des habitantes qui n'arrivaient pas à faire entendre leur voix et leur droit auprès des bailleurs sociaux pour un relogement et qui se sont montées en collectif pour pousser le bailleur social (ACM) et les collectivités territoriales à agir contre cette injustice sociale et ethnique.
Pascal Biston
Colporteur d'images, Pascal Biston aime à donner la parole aux gens ordinaires. À travers ces portraits, c'est tout le lien entre les hommes et leur territoire qui est étudié dans des expositions comme Portraits colportés des Monts d'Orb et des livres Éleveurs des Causses Méridionaux. Il passe à la vidéo en 2002, avec des stages d'éducation à l'image dans le quartiers populaires. C'est aussi une rencontre avec Christel Lescrainier, journaliste radio qui leur permet d'associer l'image et le son dans des documentaires vidéo. Il fait partie de l'association Les Ziconofages. Pascal Biston 47 ans, vit à Montpellier Pascal Biston, vidéaste et enseignant, co-fondateur de l'association les Ziconofages, mène un travail de coordination des projets et de réalisations audiovisuelles. Colporteur d'images, Pascal Biston aime à donner la parole aux gens ordinaires et à travailler avec eux, à côté d'eux. A travers ces portraits, c'est tout le lien entre les hommes et leur territoire au travers de films participatifs, outils de médiation et d'émancipation. Ces formations actions audivisuelles dans le quartiers populaires sont nés en 2007 d'une rencontre avec Christel Lescrainier, journaliste radio qui a permis d'associer images et sons dans des documentaires vidéo de qualité et dans une véritable démarche participative. Toujours avec cette volonté d'état des lieux, ces vidéos montrent une autre réalité des quartiers, des cultures, des identités, différente des reportages habituels. Avec la complicité des habitants, les paroles des acteurs de la recherche, politiques, associatifs et techniques sont confrontées au vécu des habitants et sans voix off. Ces films offrent aussi aux participants un moyen d'interpeller et de dénoncer des non-droits, des injustices en démontant les préjugés et en apportant des angles nouveaux, à même d'aboutir à des propositions de transformations sociales. Des films comme « Tomber des murs? 50 ans d'histoire de grands ensembles », « Léïla l'inlogeable », « Journal de de mois de lutte », « le droit de vivre décemment », « Un dîner presque pas fait » en sont l'aboutissement et suscitent réflexions et débats publics, tant dans les salles de cinéma d'art et d'essai et festivals que dans des conférences ou projections privées comme par exemple auprès des CESF des agences départementales de la solidarité de l'Hérault.