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Lettres à Maria

Suite à la maladie d’Alzheimer de son père, Maite décide de récupérer l’histoire méconnue et caché de son grand-père Pedro. Pedro fût un exilé républicain, l’un des nombreux espagnols qui en 39 du partir en France, abandonnant derrière lui sa femme Maria et ses deux enfants. Pour survivre aux dures conditions de vie qu’il subit pendant sa captivité dans les camps de réfugiés du sud de la France, il accepte de travailler pour l’effort de guerre et donc pour l’armée nazie. Son grand espoir de retourner en Espagne pour se réunir avec sa famille est tragiquement tronqué lorsqu’il trouve la mort lors d’un bombardement des Alliés à Bordeaux. À travers des images d’archives, des mots, des souvenirs, du silence et surtout 46 lettres que Pedro écrivit à Maria depuis l’exil, Maite va découvrir et imaginer cette odyssée.
25 octobre 2015, 16:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :Espagne/France
Année de production :2015
Durée :
Catégorie(s) :Documentaire
Scénario :Maite García Ribot, Elías León Siminiani avec la contribution de Luis Enrique Parés
Image :Núria Roldós
Montage :Pablo Gil
Musique :Alberto García Demestres
Son :Alfonso Hervás
Interprète(s) :
Décor :
Version :VOSTF

Réalisateur

García Ribot Maite

Diplômée de l’Université Polytechnique de Catalogne Politécnica de Catalunya, Maite García s’est spécialisée en Urbanisme et Organisation du Territoire. À Milan, elle a étudié la restauration et la conservation architecturale et travaillé à la restauration d’édifices historiques et à plusieurs projets d’urbanisation. Depuis 2004, elle travaille dans l’audiovisuel. Elle a réalisé plusieurs courts métrages de fiction, des documentaires et des commandes pour le Musée de la Biodiversité d’Urbaidai (Biscaye). En 2008, elle a effectué le Master en Documentaire de Création de l’Université Pompeu Fabra (Barcelone), où elle a comencé à développer le documentaire Lettres à Maria, sous la direction de Luciano Rigolini (Unité Documentaire – ARTE). Le projet du film, élaboré avec le documentaliste Luis E.Parès, a bénéficié d'une aide du “Memorial Democràtic” de Catalogne.