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Stage classes L : autour d'Ernst Lubitsch

Liberté-Oléron

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Stage classes L : autour d'Ernst Lubitsch

Liberté-Oléron

Jacques, trente-huit ans, part en vacances à l'île d'Oléron avec ses quatre enfants. Lassé des jeux de plage, il a cassé sa tirelire pour s'acheter un voilier, version dériveur lesté, baptisé "Liberté-Oléron", avec lequel il a décidé de rallier l'île d'Aix, distante de cinq kilomètres. Bien qu'incompétent en voile, Jacques déclare à sa famille qu'il est le seul maître à bord.

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production2000
Durée02:27
Catégorie(s)Fiction
ScénarioBruno Podalydès, Denis Podalydès, Anne Wermelinger
ImageGiorgos Arvanitis
MontageHervé de Luze, Sabine Mamou
MusiqueRené-Marc Bini
SonLaurent Poirier
Interprète(s)Denis Podalydès, Guilaine Londez, Arnaud Jalbert, Ange Ruzé, Patrick Pineau
Production
Décor
Version

Réalisateur

Réalisateur Podalydès Bruno

Bruno Podalydès

Né en 1961. Après avoir débuté en réalisant des films d'entreprise pour Air France dans lesquels son frère Denis participait déjà comme comédien, Bruno Podalydès crée la surprise en 1992 avec Versailles rive gauche, un court métrage qui remporte de nombreuses récompenses. Prix du Public et mention du Jury à Clermont-Ferrand, prix du Jury et de la Critique à Chamrousse et César du meilleur court métrage en 1993, le film bénéficie par ailleurs d'un excellent bouche-à-oreille qui lui permet de séduire un large public. En 1994, il récidive avec Voila, distingué au Festival de Venise la même année. Deux ans plus tard et toujours avec la complicité de son frère Denis, il réalise Dieu seul me voit (Versailles-chantiers), l'histoire tendre et burlesque d'un homme velléitaire qui partage son coeur et ses indécisions entre trois femmes Isabelle Candelier, Cécile Bouillot et Jeanne Balibar. Cette comédie à l'imagination débridée reçoit le César du Meilleur premier long métrage en 1999. Marqué par le cinéma de Howard Hawks et d'Alain Resnais, initié au septième art par un père qui organisait des séances familiales le dimanche après-midi à la manière d'un Henri Langlois local, Bruno Podalydès impose un univers au ton particulier et très personnel. Il s'attache à y préserver une certaine forme d'insouciance, joue avec le vaudeville et multiplie les clins d'oeil à ses cinéastes de chevet ou à Tintin. Scénariste de tous ses films, il cosigne avec son frère Liberté-Oléron, qui sort sur les écrans en 1999. Le film évoque les aventures d'une famille aux prises avec un voilier d'occasion qui sèmera la tempête le temps des vacances. En 2002, il change de registre avec l'adaptation d'un classique du roman policier signé Gaston Leroux. Le Mystère de la chambre jaune met en scène la plus fameuse des aventures de Rouletabille, ici interprété par son frère Denis Podalydès et accompagné de Sabine Azéma, Pierre Arditi, Jean-Noël Brouté, Olivier Gourmet, Michael Lonsdale et Claude Rich. En 2005, entouré des mêmes acteurs, il reste dans l'univers de Gaston Leroux et adapte la suite, Le Parfum de la dame en noir. Puis en 2009, il réalise Bancs publics (Versailles rive droite). Puis en 2012, il présente à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, Adieu Berthe - l'enterrement de Mémé.